Les devoirs c’est bonnard 5 – il est temps que ça se termine

16 juin 2008 70 Par opio

Chaque vendredi soir, Jo rentre de l’école le cartable blindé des affaires de la semaine : le lutin bleu, le fichier de maths, le cahier de poésie, le cahier des sons, le cahier des devoirs et celui de correspondance. Invariablement, dans le cahier des devoirs se repète toute les fins de semaine en dessous du travail pour le lundi, la phrase :

« vérifiez avec votre enfant le travail de la semaine »

Y a encore pas si longtemps, franchement, j’étais hyper assidue niveau vérification, mais ces derniers temps j’avoue… je dois dire j’ai un peu séché, me contentant de vérifier qu’elle savait faire ses devoirs seule, et de mater dans le cahier de correspondance s’il n’y avait pas un pique nique de prévu pile pour le lendemain alors que j’ai certainement pas de pain de mie et encore moins de jambon au frigo. Ni d’oeuf ni de tomate ni rien c’est dimanche soir quoi !

Dimanche dernier, un vieux relent de mère-parfaite-normale-attitude se fait sentir et je décide sur un coup de tête de passer le fichier de math au scanner. Et je découvre au détour d’une page datée de début mai, 

ça :

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bon alors evidemment depuis elle a complètement oublié pourquoi elle avait été punie, alors on va dire qu’il y a prescription. Petit apparté : je me suis trouvée carrément héroique d’avoir resisté à l’envie de rajouter un E entouré en vert parce que bon, quand même ça s’accorde non ? PuniE ? ça aurait été plus mieux ? ou alors elle s’est trompée d’enfant !!! suis je bête c’est sûrement ça !!!!

enfin bon je me suis fait petite sur ce coup là. Pas le moment de la ramener.

Pis j’ai bien fait parce que dans le semaine, j’ai eu droit à une autre surprise, trouvée cette fois çi dans le cahier de correspondance directement…

ça commence à partir en vrille du côté du comportement je crois.

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 Bon je rassure la foule en délire, NON elle n’a pas dit Oh Tu Pues Toi à la maitresse. Elle s’est assise sur la chaise de la maitresse alors que celle ci avait le dos tourné.