SuperNana on aime ou on n’aime pas

15 décembre 2006 0 Par opio

MAIS ON FAIT PAS BEURK !

Dans le milieu des années 90 (Sixtine , tu n’étais même pas née…) j’avais du mal à me lever le matin à cause de SuperNana, que j’écoutais hilare au fond de mon lit à des heures avancées de la nuit… C’est sûrement à cause d’elle que j’ai loupé ma premiere année de fac d’ailleurs…  Supernana si tu me lis :  merci 

J’ai l’impression de ne jamais pouvoir partager ces souvenirs, de ne jamais rencontrer personne qui ait été fan de cette époque chez Skyrock, que je n’écoute plus maintenant. Comme je me sens trop vieille les rares fois où mon tuner rippe sur le 96.00 avant d’atterrir sur FG.

M’enfin dites moi que je ne suis pas seule à me rappeler d’ une bande de thons, qui remontait la riviè-reuh…

Si  ? Non ? Tant pis je continue sur mon trip nostalgie. Les purs fous rire que j’ai pu me prendre, à écouter la bande de malades délirer : SAS Le Prince de Heynin et ses fanfares exceptionnelles, Mister Lévi, Princese Jade, Larrrrrrhan, les jingles à se pisser dessus, les titres bien space qu’elle nous passait, le tour des radios, et les auditeurs… le Tanguy du Nord, Béthune ? la mêlée… ah ça manque cruellement je trouve.

Enfin bref… mars 1998, je commence mon premier vrai boulot, dans une respectable banque des beaux quartiers, ceux où les mamies ont le cheveu violet, vers le Champs de Mars. Je travaille pour les « sales » comme on dit (avé l’accent siouplé, à la british) : les vendeurs de la salle des marchés, que j’ai au téléphone assez souvent. Sur le téléphone, un nom apparait de temps en temps : E. De Heynin de Bry… Je ne tilte evidemment pas. Pourtant sa voix… sa voix m’est familière… Ce n’est qu’un an plus tard, qu’on m’apprend que je bosse avec Son Altesse Serenissime le Prince de Heynin ! celui là même qui guillotinait à tour de bras sur Sky sur les coups de 2h du mat ! Je crois que le jour où j’ai appris ça, j’ai été plus excitée qu’à mon premier bonus, c’est dire… J’ai même réussi à prendre mon courage à deux mains et faire ma lourde de base : « Eric, tu pourrais me faire une fanfare steuplait ? « 

Le moment surréaliste, sur le desk, devant les platines de téléphone :

POMPO DO POM TSING POM TSING POM TSING BRUUUUUUUUUUUUUUUH

Moment de bonheur inoubliable.

Allez, « Un suppo, Pif le Chien et au lit ! »