Pour toi, public

4 mai 2012 34 Par opio

Ca fait longtemps je trouve, que je ne vous ai pas narré une bonne grosse galère comme il m’en arrive assez souvent. J’en ai quelques unes en stock…  mais comme celle ci est directement liée à une activité kidz-à-Paris dont vous pourriez encore profiter 48h, je me pousse un peu au derche pour rouvrir la porte de mon panneau d’administration.

En ce moment donc et jusqu’à Dimanche (oui celui là, le fameux dimanche de dans 2 jours, le 6 mai 2012) se tient une exposition interactive à la Gaieté Lyrique : Blabla, dont j’avais eu vent via Dad is Geek.

J’ai donc pris les places sur internet, et samedi dernier, à midi tapantes, nous voilà partis tous les 5 du fin fond de l’Ouest parisien, histoire d’arriver large pour déjeuner tranquillement vers Arts et Métier puis enchainer sur la fameuse expo à 14h comme indiqué sur nos billets. A 13h nous entrons dans le parking Vinci du coin, et c’est là que je réalise que j’ai laissé les billets imprimés dans le-tiroir-de-la-commode-de-l’entrée. A ce moment précis, je ne sais pas qu’on n’a pas un besoin impératif d’avoir reservé pour accéder à l’expo… La mort dans l’âme, mais toujours le sourire aux lèvres (même pas grave, c’est notre anniversaire de mariage, on ne va pas gâcher nos noces de corail pour si peu)  je propose à Mr Opio de rester déjeuner sur place avec les enfants comme prévu, pendant que je me fade l’aller-retour pour récuperer les fameux billets.

Aux commandes de la grosse voiture de fonction (si, si, ça a son importance) de Mr Opio, je mets à peine 30mn pour retourner à mon point de départ, et je n’oublie même pas d’enlever l’alarme avant d’ouvir la porte de l’appart (pour une fois, je tenais à m’auto féliciter). Je repars illico, et je vois bien que l’ordinateur de bord me signale que je suis sur la réserve de carburant, mais habituée aux « c’est boooooon sur la réserve t’as encore CIN-QUANTE booooornes aRRête de stresser » excedés de Mr Opio quand je lui montre du doigt ce même signal quand c’est lui qui conduit, je ne m’en fais pas et je repars à l’autre bout de Paris.

Sauf que rue du Quatre Septembre, plus de son, plus d’image. Il commence à bruiner, ça klaxonne derrière, je m’acharne sur la boite automatique, je ne peux pas croire que je suis en panne de carburant c’est juste pas possiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible. Mais si. Me voilà à pousser cet espèce de tank sous les regards goguenards des passants : hahaha alors la ptite dame elle a un souci avec sa grosse voiture ? OUAIS ! Je cale tant bien que mal la voiture sur un passage clouté et j’appelle, hystérique – est il besoin de le préciser – Mr Opio. L’imaginer en train de galérer comme un malade pour me retrouver à 3 stations de métro de là, sous la flotte avec les 3 minettes qui détestent marcher, dont Charlie en MOTO, oui oui on est cools, on s’était dit, pas de poussette, laissons lui son adorée immonde moto CARS pour une fois, cette vision enchanteresse donc, apaise un peu ma colère. C’est beau l’amour.

Quand Mr Opio se pointe enfin, il s’en suit (étrangement), une légère prise de bec dont je vous passerai les détails – non essentiels à la suite de l’histoire – , mais dont la résultante est que dans l’énervement, Mr Opio repart en quête d’une station service en emportant les clefs de la voiture.  

A titre informatif, les stations service, c’est pas tellement la foule dans ce coin là. Heureusement, il y a un troquet juste à l’endroit où git la voiture, mais j’ai trop peur de la fourrière pour rentrer à l’intèrieur. Nous nous installons donc en terrasse, sous la flotte. Pendant une petite heure. Pile pendant l’heure théorique de la sieste de Charlie. Comment résumer ce moment… je cherche, mais je n’ai pas de mots.

Enfin Mr Opio revient avec le précieux jerricane, et après 10 angoissantes minutes, le moteur consent à redémarrer. Et avec lui, nos sourires de revenir. Du coup, pendant qu’il repart faire le plein, j’ai le temps d’emmener malgré tout les filles à l’expo, ALLELUIA !

Gros et franc succès je dois dire, surtout qu’il n’y a personne et que les filles surexcitées par les évenements, peuvent donc courir, sauter et faire apparaitre et disparaitre les personnages comme bon leur semble. Je sens enfin mes machoires se détendre. Mais honnêtement l’expo est très courte, 5 « tableaux » uniquement, au bout de 20 minutes, l’affaire est pliée. Nous descendons deux étages plus bas, à l’espace médiathèque, vide également (OUF) où les filles squattent les ordis qui proposent un jeu absolument canon : TIP TAP un imagier interactif des éditions Hélium, ciblé à partir de 4 ans mais qui scotche mes filles qui s’en donnent à coeur joie, pendant que Charlie s’adonne à son activité préferée du moment. 

Il n’y a donc pas tellement besoin de réserver, enfin appelez avant quand même histoire d’être sûrs, et si vous prenez des billets sur le net, il n’ y a pas d’horaire, c’est à partir de 14h…