Londres à 5

1 juin 2012 30 Par opio

Et bien laissez moi vous dire que j’ai trouvé ça moins easy que Barcelone à 5.

Évidemment le programme était un peu ambitieux, pour optimiser au maximum ce très court séjour de 2 jours et demi, et j’aurais sans doute du accepter de tout miser sur les parcs sans rien faire d’autre, mais je n’ai pas réussi à me raisonner.

Une fois avoir posé la valise dans notre hôtel, super bien placé, mais avec des pancartes qui ne présageaient rien de bon tout le long de la rue (hum hum)

(ils proposaient une corbeille de fruits frais pour qui mettrait un avis positif sur TripAdvisor : pas classe, bref je ne recommande pas, sauf si vous avez un sommeil de plomb ou êtes équipés de boules Quies, le Grand Plaza Serviced Apartments)

nous avons speedé pour assister à la relève de la garde, celle des gardes à cheval, dont Jo parlait depuis des semaines. Mais le timing était trop court et nous sommes arrivés juste à temps pour les apercevoir s’éloigner en trottinant. Les boules. Heureusement la Queen m’a sauvé du boudin naissant sur le visage de mon ainée, car du coup nous étions aux premières loges pour assister aux répétitions des festivités pour son anniversaire, (qui aura lieu ce week end du 2 juin by the way). GOD SAVE THE QUEEN.

    

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Tate Modern, où j’avais prévu notre déjeuner, histoire de faire simple et pratique pour l’étape d’après : l’expo de Damien Hirst, que j’adore. Nous nous sommes contentés du Café 2 situé au rez de chaussé, et je dois dire que c’était top : un grand espace, des mamans allaitantes partout avec des bébés et petits dans tous les coins, de quoi se sentir ultra à l’aise, même avec une petite Charlie en plein Terrible Two. Le menu enfant (jusque 12 ans) est offert quand un adulte prend un plat de la carte, il y a des crayons de couleurs et des menus à colorier, ça reste super raisonnable et plutôt bon, et juste devant il y a une grande pelouse pour se défouler un peu avant d’entamer la visite, bref : over-validé.

Concernant l’expo, comment dire… j’ai fait une énorme erreur d’appréciation en y trainant les enfants. Surtout Jo, ma grande fan des animaux. Écrire qu’elle a peu apprécié de tomber direct nez à nez avec une tête de vache baignant dans son sang et ensevelie sous une tonne de mouches vivantes,  serait un peu en dessous de la réalité. Elle a avancé encore 3 pas jusqu’aux animaux coupés en deux et exposés dans du formol puis  son papa l’a évacuée avant qu’elle ne fasse réellement une crise de nerfs.  Hum. Bon mais à part ça l’expo est chouette hein, mais y en a sûrement d’autres plus adaptées à nos jeunes amis comme on dit.

Sur mon super fichier Word, il était prévu que nous partions prendre le bateau pour traverser la tamise et rejoindre la Tour de Londres  mais finalement on a décidé d’y aller à pieds, vu le temps clément. La balade sur les bords de la Tamise est vraiment sympa, et nous avons presque regretté de ne pas être allés déjeuner chez Fish dans le Boroughmarket, c’est clair qu’on y fera un repas lors de notre prochain séjour.

Si vous avez prévu de visiter la tour de Londres, je ne peux que vous conseiller de télécharger et prendre la peine de traduire ce kit d’activités pour les enfants de 5 à 11 ans, qui est vraiment super bien fait et qui est illustré par Guy Fox pour ne rien gâcher : Explore Kit (les réponses sont à télécharger au même endroit, ainsi qu’un autre petit carnet dédié aux Corbeaux qui gardent la Tour, ici). 

Nous avons terminé la journée dans Kensington Gardens, juste au bout de la rue de notre hôtel, à donner des chips aux écureuils. Certes ce ne sont au final que des cousins de nos rats – eiiiiiikk, mais il faut bien l’admettre : ils sont quand même bien mignons.

 

 

Le lendemain, après être rentrés des Studios harry potter, nous avions prévu de monter dans The Eye, cette gigantesque grande roue qui offre un panorama unique sur Londres. Bon. Je ne souffre pas du vertige, mais je dois dire que vraiment je ne me suis pas sentie super à l’aise dans la capsule et que j’ai eu hâte que le tour s’achève. Dommage !

Pendant tout ce temps, la miss Charlie n’était pas très contente de devoir rester arnachée dans sa poussette et nous l’a fait savoir de façon assez…euh… prononcée, mais avec le monde qui grouille dans les endroits touristiques, c’était vraiment impossible de la laisser vadrouiller à son aise, même si on essayait de la laisser le plus possible, ça n’était pas la meilleure idée du siècle de vouloir lui faire partager notre week end. J’espère qu’elle ne va pas developper une aversion à Londres en réaction.

Pour nous faire pardonner, nous avons filé dare dare retrouver nos potes les amateurs de chips et Charlie a pu s’en donner à coeur joie dans l’aire de Jeu de la Princesse Diana.

Le lendemain et dernier jour, j’avais prévu de faire un peu de shopping sur Oxford Circus, mais en fait, après un passage obligé chez Hamleys, où les filles ont fait un arrêt à CHAQUE stand, (il faut dire que les « démonstratrices » sont vraiment mortelles) ,

nous nous sommes arrêtés pour déjeuner sur ma petite place chérie : St Christopher’s place chez Carluccios : un italien en terrasse, hmmm…  Et puis nous avons filé dare dare avant que les filles ne meurent étouffées entre deux sacs de shopping, retrouver une dernière fois Kensington Gardens.

Il était déjà temps de remonter dans l’Eurostar.

Je crois que j’ai déjà envie d’y retourner… c’est grave docteur ?