Il est (re)venu le temps du Minuty

16 avril 2015 23 Par opio

Et voilà, même pas 3 mois après mon billet louant les vertus du lâcher prise, me revoilà revenue au point de départ.

Je crois que je commence doucement à comprendre, je suis empêtrée dans un cercle vicieux dont je n’arrive pas à sortir.

Chaque nouveau cycle démarre de la même façon : je pète un câble, je fais grève, je suis Folcoche, je ne fais plus rien parce que mes grandes m’ont poussée à bout. Enfin surtout une hein, suivez mon regard.

La vie de famille est devenue tellement anxiogène que je me mets à rester tard au bureau et à redouter de rentrer chez moi. Les filles font alors profil bas pour arrêter de se faire avoiner à chaque mouvement, vu que je ne supporte même plus de les entendre respirer. Petit à petit, comme elles rasent les murs, je m’adoucis, le phénomène prend environ 2 mois où progressivement, je me remets à me décarcasser pour elles, et inversement elles se remettent à devenir des pestes, jusqu’au moment fatidique où je m’aperçois que j’ai recommencé à beurrer leurs mouillettes le matin. J’ai remarqué que ça coïncide e-xa-cte-ment avec le fait qu’elles se croient à nouveau tout permis. La mouillette beurrée comme indicateur, pas commun. 

Il suffit alors d’une micro contrarieté pour re-faire exploser ma soupape, et nous voilà reparties.

Sauf que là, il fait beau, et qu’au lieu de rester le soir au bureau je vais me descendre des bouteilles de Minuty en terrasse, à regarder tous ces petits mignons enfants élevés à l’éducation positive et à la fermeté bienveillante qui deviendront eux aussi des pré ados mal embouchés qu’on a envie d’expedier sur Mars un bon coup de pied au cul.

Et puis je vais arrêter d’acheter des oeufs, tiens.  

Sinon ça va, et vous ?

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