Jamais sans mon tapis

16 novembre 2012 18 Par opio

La semaine dernière, Mr Opio et moi on s’est accordés un petit break Caprice des Dieux®, rien que tous les deux. En plus y avait 8h d’avion fois deux prévues dans le package, autant vous dire qu’à l’époque où Mr Opio m’a annoncé ça j’ai sauté de joie :  je n’arrive à crocheter que quand je suis privée de connexion internet !  Bon OK, j’avoue que j’ai trouvé chouette aussi la perspective de ces 5 jours à NY. (HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !).

J’ai donc cru très fort que j’allais pouvoir ENFIN finir mon tapis.

Pour info, aucun souci avec mon crochet aux contrôles ni à l’aller ni au retour, faut dire que c’est de la résine et qu’à mon avis on peut faire autant de dégâts avec qu’avec la fourchette en plastoc du plateau repas. D’ailleurs, j’en profite pour ouvrir une parenthèse, j’ai embarqué des aiguilles circulaires en bambou sans souci non plus une autre fois, mais j’avais un plan B au cas où je sois victime de zèle, j’avais repéré sur un forum cette idée fabuleuse : emporter une grande enveloppe pré affranchie à son adresse, au cas où les aiguilles ne passent pas au contrôle même pas mal, on s’auto-envoie son ouvrage chéri en le jetant dans la boîte aux lettres de l’aéroport. C’est pas trop sioux sans déconner ? (bon ça marche pas à l’aéroport de NY, y a pas de boîte aux lettres, arf) fin de la parenthèse.

A l’aller, j’ai un peu avancé, m’enfin pas trop parce que je n’arrive toujours pas à faire autre chose pendant que je crochète, à part écouter la radio. Et comme y avait tout plein de films trop captivants (Magic Mike par exemple, faut pas détacher ses yeux de l’écran sinon on comprend plus rien à l’intrigue hinhinhin). Je comptais donc vachement sur le retour, sauf qu’il y a eu des turbulences de la muerte, et qu’une vieille dame terrorisée n’a pas arrêté de pousser des cris stridents à chaque soubresaut la rangée d’à côté (UNE BALLE DANS LA NUQUE QU’ON EN FINISSE MERDE !!!!! – je l’ai pensé très fort, oui – ), ce qui a empêché Mr Opio de dormir. Il se trouve que Mr Opio malgré son stage Air France, demeure encore assez peu fan des turbulences, et qu’à moins de cuver son champagne en ronflant, il a un besoin impératif de broyer une main jusqu’à ce que le signal « attachez vos ceintures » s’éteigne. La mienne de main donc. Au revoir le crochet.

Enfin ça avance quand même un peu, je ne désespère pas.

Comment ? On n’en a rien à braire de mon tapis et on aimerait bien avoir un peu de NY à la place ? Ouais ben minute hein, je suis encore toute décalée moi…