Mais SI, ça va aller

20 octobre 2010 77 Par opio

Alors, comment on s’en sort depuis la semaine dernière ?

Et bien ma foi mal, très mal.

Mais j’aurai tout essayé avant de capituler.

Déjà la semaine avait commencé sous les meilleurs auspices avec un petit remake du coinçage dans l’ascenseur version lundi matin 7h50, cette fois çi c’est Jo et Charlie qui ont joué les otages, et moi le rôle du crétin qui bloque l’ascenseur en appuyant au mauvais endroit au mauvais moment. Je me tape maintenant des reflexions de ma gardienne à chaque fois que je la croise : « FAUT PAS LAISSER LES GAMINES TOUTES SEULES DEDANS HEIN ? » Alors que PUT.IN DE MIERDE elles n’ont touché à rien, c’est juste que l’ascenseur ne supporte pas d’être contrarié dans ses actions (tiens ça me rappelle quelqu’un ?). Depuis, je récite des mantras pour qu’un voisin de plus de 18 ans se coince dedans tout seul lui aussi et qu’enfin la vérité éclate au grand jour.

Ce matin là le planning étant complètement foutu malgré le record du monde d’O.is pour intervenir (à peine 30 min) j’ai du emmener Charlie à la crèche avec ma voiture, et abandonner cette dernière lâchement sur une livraison en espérant l’y retrouver le soir au même endroit – fut elle blindée de PV. Comme le lundi c’est tendu aussi, et oui, parce que le lundi c’est Orthophonie (à 19h30) , j’ai speedé comme une dingue en rentrant du bureau pour être à l’heure et du coup, ben j’ai oublié d’aller récuperer ma voiture à la crèche.

Bien joué Callahan.

Le lendemain, mardi… et le ballet du conservatoire. Cette fois çi la baby sit est allée chercher Charlie seule à la crèche, a loupé tous les bus dans tous les sens et mes filles sont rentrées toutes les trois transies de froid à 19h40. Heureusement que le lendemain c’était mercredi.

Et puis le jeudi est arrivé. L’horrible jeudi de l’enfer. J’avais supplié Mr Opio pour qu’il soit là pour assurer la tranche 19h30 -20h30 histoire qu’en rentrant du piano il ait au moins pu préparer à diner. Mais evidemment, la grève, les embouteillages, tout ça, je ne vous fais pas un dessin, des nèfles Mr Opio. C’est en 5 petites minutes que j’ai du choisir entre les 3 options qui s’offraient à moi ce soir là à 19h20 quand les filles ont franchi la porte avec une Charlie trépignant de faim juste devant le livreur des courses qui lui était en avance pour une fois. Pendant ces 5 mn il a fallu que Jo se douche, que Charlie trempe dans un micro bain et que le livreur balance les colis façon strike au bowling en tentant de viser la cuisine.

a – emmener Charlie et l’allaiter pendant le cours de piano

b – laisser Charlie en pariant sur le fait que sa soeur du milieu réussisse à la faire patienter jusqu’à mon retour en sautant partout autour d’elle pour lui changer les idées

c – laisser Charlie mais l’allaiter pendant ces fameuses 5 petites minutes qu’il restait avant de commencer à être en retard pour le piano.

C’est cette dernière option que j’ai pris et bien entendu la miss n’a pas trop apprécié quand je l’ai débranchée de mon nichon tout en houspillant Jo pour qu’elle passe la seconde et termine d’enfiler son manteau au lieu de faire l’inventaire de ses doubles de cartes auchan.

En rentrant enfin à la maison ce soir là, j’ai décidé que bon, stop, pouce, je joue plus.

Et j’ai appelé Mamie Opio à la rescousse. Elle se charge donc de récuperer Charlie à la crèche 4 fois par semaine dorénavant et laisse la baby sit avec les deux grandes, emprunter le raccourci avec les escaliers qui leur permet de rentrer à une heure décente à la maison.

Ouf !

a juste que Mamie Opio aussi hein, elle a encore besoin d’un petit réglage… Ce soir elle est rentrée de la crèche jusqu’à la maison, avec ça par dessus ses chaussures :

photo-53.jpg

MUHAHA ! ta mère en schtroumpf sur le boulevard !

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