Ca va aller

8 octobre 2010 60 Par opio

Et voilà. Ca y est, j’ai repris le chemin du bureau jeudi matin.  

Je ne vous cache pas que c’est un peu rude, mais bon. Pas le choix.

Et puis quand même, quelle vue !

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Bon, sauf que… léger détail, cette vue là je l’ai pile exactement dans mon dos.

 Dommage

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 Bah en même temps, dernière arrivée, dernière servie, les absents ont toujours tort blablabla

(ma boîte a été rachetée par une autre pendant mon congé maternité du coup nous avons intégré de nouveaux locaux) 

J’avais délibéremment choisi de reprendre un jeudi, histoire de n’avoir que deux jours avant un salvateur week end et parce que je n’avais pas osé la reprise cash un vendredi.

Sauf qu’à l’époque, je ne savais pas encore que le jeudi serait LA sale journée la plus speed de la semaine niveau organisation. 

Le jeudi, les deux grandes vont au conservatoire à 17h45 pour 45mn de solfège – j’ai fait la queue 3 heures un samedi matin avec dans les bras une Charlie à 39° pour obtenir ce précieux créneau car seul et unique créneau ou les deux niveaux différents des filles sont au même horaire et les mêmes jours, le mardi ET le jeudi. Le jeudi, Jo a également son cours de piano, toujours au conservatoire, mais cette fois çi à 19h45 – j’ai fait la queue 3 heures un lundi après midi avec Charlie pignant dans sa poussette pour obtenir ce précieux créneau de merde, tout ça parce que 6 personnes étaient arrivées encore plus tôt que moi ce jour là. C’était soit ça soit le samedi à 15h.  Ha ha ha.

Sachant que l’école se trouve à 20mn de bus du conservatoire, que le conservatoire se situe à 20mn de bus de la crèche (à l’opposé de l’école bien entendu) que les bus chez nous passent tous les quart d’heures à horaire fixe et non concordants avec les sorties d’école et du conservatoire sinon ce serait trop facile, que Charlie est censée quitter la crèche à 17h, nous obtenons une équation à 12 inconnues que je n’avais pas encore résolu 48h avant ma reprise. Après un gallop d’essai mardi soir qui s’est transformé en énorme fiasco et montée dans les tours très très abrupte, j’ai décidé de laisser la baby sitter se démerder faire confiance à la baby sitter. Elle avait deux options, elle a choisi celle d’aller chercher Charlie avec ses grandes soeurs directement depuis l’école, parce qu’elle craignait que Charlie ne la reconnaisse pas si elle venait seule pendant le cours des grandes, sauf qu’elles n’ont pas réussi à attraper le bus tout de suite, et qu’à 17h30 elles venaient à peine de sortir de la crèche. Tendu pour le conservatoire 15mn plus tard. Surtout qu’elles venaient à nouveau de rater le bus dans l’autre sens. Je l’ai appelée à ce moment là pour savoir si tout allait bien, ce qu’elle a tenté de m’assurer alors que j’entendais Mlle Mo hystérique à l’idée d’être en retard qui braillait à qui mieux mieux derrière. J’ai raccroché en la plaignant sincèrement. 

A 19h quand j’ai mis ma clef dans la serrure et constaté que la porte était encore fermée à double tour, je me suis dit que c’était pas gagné. J’ai rappelé la baby sit, qui venait de se taper 55 marches avec la poussette sous le bras parce qu’on avait oublié toutes les deux que le chemin habituel avec le super raccourci n’était carrément pas praticable avec ladite poussette, mais que trop en retard parce que… oui… elles avaient encore loupé le bus… elle avait préféré se tuer le dos en l’empruntant malgré tout. 

Quand elles sont arrivées, j’ai à peine eu le temps d’embrasser mes filles qu’il a fallu vite vite baigner la mini, envoyer Jo à la douche, voir si la midi était disposée à faire ses devoirs et à m’aider à mettre la table en même temps, lancer de quoi trouver à manger en rentrant et hop repartir vers le conservatoire pour la leçon de piano en révisant les devoirs d’orthophonie sur le trajet et en priant pour que Charlie patiente gentiment pour son diner.

Autant vous dire qu’à 20h30 quand on est enfin rentrées à la maison, j’ai dit à Jo que bon ses devoirs pour le lendemain, ben… tant pis. 

La baby sit n’était même pas encore assez dégoutée pour me filer sa dém’, on recommence donc mardi, en testant la dernière option qu’il nous reste pour essayer d’être à l’heure partout, sauf que mardi… c’est la grève !