Nous voici arrivés à Dalat, après un vol d’une petite heure. Je ne suis pas certaine que Dalat figure dans la plupart des circuits classiques, c’est pourtant une jolie petite ville perchée à 1500 mètres d’altitude sur les hauts plateaux du Sud, très prisée des touristes vietnamiens. Il se trouve que mon papa y a été en internat au lycée Yersin et y a la plupart de ses souvenirs, je voulais absolument y passer.
Nous arrivons en fin d’après midi, et il fait presque frisquet à la nuit tombée (bon, 20° quoi !), nous croisons des boutiques proposant des gants et des cache-oreilles ?! Après nous être installés à l’hotel nous sortons diner vite fait, et entrons dans la première gargotte venue. Argh. A partir de ce soir là, nous ne nous aventurerons plus dans un restaurant sans avoir auparavant consulté notre ami tripadvisor qui est quand même bien pratique. Tous les locaux se baladent en doudounes alors que nous sommes en manches courtes, c’est assez amusant.
Le lendemain, cap sur la colline Robin et le téléphérique, pour aller visiter la Pagode Truc Lam et le lac de Tuyen Lam en contrebas.
Il fait 25°, c’est vraiment parfait, l’odeur des pins, tout ce vert à perte de vue, c’est beau. Nous irons ensuite voir les chutes de Datanla, et empruntons pour y arriver une luge sur rail proposée dans le parc d’activités à côté. Gros succès.
Après le déjeuner, le temps se couvre et devient même assez menaçant, on en profite pour visiter le marché couvert de Dalat, les odeurs sont bien bien présentes, et je vois Maureen à la peine, car elle y est très sensible, on ne s’attarde donc pas.
(ce sont des crapauds, tout à fait ! on mange bien des grenouilles chez nous, hein ? )
Dehors, ça se met à tomber bien comme il faut.
Nous nous réfugions à l’hôtel avec notre stock de dessins animés sur les tablettes pour le plus grand bonheur des filles, qui ont subi une désintoxication radicale aux écrans depuis notre départ.
Echaudés par la veille, nous dinons à l’hôtel. Le lendemain, nous partons voir l’internat où était mon papa, le lycée Yersin qui est aujourd’hui une école normale. Nous ne pourrons pas rentrer, dommage… je mitraille de l’exterieur mais j’imagine bien qu’il ne restera pas grand chose des souvenirs de mon père. Puis nous cédons aux filles pour un tour en pédalo en forme de cygne plus kitsch tu meurs, sur le lac artificiel dans lequel leur grand père a appris à nager.
Et c’est l’heure de partir prendre notre vol pour DaNang, pour rejoindre Hoi An où nous allons passer 5 jours consécutifs ! youhou ! je vais pouvoir faire mes piles dans les placards !
En attendant l’embarquement, on revient aux fondamentaux : pierre, feuille, ciseaux (vous saviez que ce jeu venait d’Asie, vous ?), pendant que Maureen continue de noircir son carnet de voyage.
Le vol sera absolument cauchemardesque, je n’étais jamais montée dans un si petit avion et j’espère bien que ça ne m’arrivera plus jamais, moi qui n’ai pourtant pas du tout peur d’habitude, j’ai cru que j’allais crever, sans parler des hurlements des occupants de l’habitacle qui devenaient dangereusement de plus en plus verdâtres. Heureusement les filles sont des grandes habituées de Space Mountain et se sont donc presque régalées pendant l’heure et demie de montagnes russes…
Une fois arrivés à l’hôtel, je me dis que bon… tout ça valait ABSOLUMENT la peine !
Petit apparté modesque, OUI, nous avons tous des CROCS aux pieds. Je sais que vous l’avez remarqué, vous aussi. C’est immonde, je vous l’accorde, mais qu’est ce que c’est pratique … J’ai tenté deux secondes de militer pour des Birkenstock avant notre départ, mais sans vraiment être convaincue que ce serait mieux, les miennes ne sont pas fermées, j’avais peur d’en perdre une dans la boue. Parce qu’on a marché dans des endroits pas très faciles parfois, et j’ai une pensée émue pour le touriste anglais qui a perdu une Havaianas dans les rizières de l’ile de CHAM où l’on a passé une journée d’excursion. On était certes peu photogéniques, nous, mais on n’a pas marché pieds nus, na. Puis, quand il pleut, ça ne glisse pas, ça se nettoie en un coup de jet si on marche dans un truc un peu collant/peu ragoutant/ non identifié, bref, oui c’est moche, non, on ne risque pas de les remettre ici, mais c’était bien pratique !
héhéhé, j’adore quand tu te justifies de porter des crocs 😀
c’est super ce récit sur les traces de ton papa et une partie de ton ascendance…merci pour ce partage !
C’est clair que le petit vol interieur dans le vieux coucou avec les turbulences…J’en serais morte, moi qui hais deja l’avion meme en circonstances normales…Sinon, les crocs, oui, moi aussi je me demandais pourquoi vous aviez cede a ces horreurs…Maintenant je comprends mieux – quoi que me connaissant, je serais du genre a tuer une paire de super pompes dans la boue rien que par snobisme 😉 Sinon, ton feuilleton de vacances est super sympa! J’espere qu’il y a encore plein d’episodes en reserve!
Moi ce que je retiens, c’est le vol en avion qui bouge tout le temps et les gens qui hurlent de peur.
Sinon, le reste, ça avait l’air bien aussi hein 😀
Je lis ton récit,je regarde tes photos…et je me dis que moi aussi j’y partirais bien! 🙂 Merci de prendre le temps de raconter…Concernant le coucou, pour avoir fait Chicago/Montréal dans un avion à 30 sièges (j’exagère à peine), je compatis absolument à ta terreur!
bon t’es presque excusée pour les crocs… mais quand même put*in des crocs, toi ?!!!!!
Sinon, trêve de légèreté, respect pour se retour aux sources en famille, j’imagine que cela restera un précieux souvenir pour les filles…
Bon alors moi je crains de la mort, je suis trop bien dans mes crocs et je ne peux pas envisager de mettre autre chose l’été quand je suis en Normandie !!!!!!!!!
Ces paysages sont magnifiques ! Mais alors, le vol… je suis déjà cramponnée aux accoudoirs (comme si ça pouvait changer quelque chose) avec les yeux fermés à la moindre suspiscion de turbulence sur un vol normal… remarque, une telle expérience pourrait peut-être me guérir de ma peur de l’avion, façon électrochoc, non ?
J’aime beaucoup la suspension de poissons rouges sur la moto : la cuvette, dessous, c’est pour récupérer les fuites ?