Lettre à Momo

Il y a quelques mois, on m’a remis une enveloppe énigmatique.

J’ai donc emmené mes deux grandes à la projection de « Lettre à Momo » sans trop savoir à quoi m’attendre.

Et bien que les fans désespérés par l’annonce de la retraite de Hayao Myazaki sèchent leurs larmes, Hiroyuki Okiura nous offre de l’animation aussi subtile et poétique que le grand maître du genre.

Momo, jeune fille de 11 ans, quitte à contre cœur Tokyo, pour venir habiter dans le village où a grandi sa maman. Le déménagement fait suite au décès de son papa, océanographe, disparu en mer. Si sa mère a du baume au cœur de retrouver son vieil oncle et sa vieille tante qui les hébergent avec joie, Momo n’est pas aussi enthousiaste. L’ennui la guette, et malgré les efforts de sa mère pour lui faire intégrer la bande des jeunes du village, Momo reste seule, tourmentée par une lettre que lui a écrit son papa avant de disparaitre et qui ne contient que ces deux mots : « Chère Momo ». Un jour, alors qu’elle fouille le grenier, elle tombe sur un vieux livre qui libère trois drôles de créatures…

J’ai vraiment adoré cette histoire, qui mélange tristesse, incompréhension, remords mais aussi émotion, tendresse et franche poilade (si si, promis).

Forcément, la mère à bout de nerfs qui ne comprend pas sa fille qui lui semble si ingrate, ça me parle. Et la situation vue par Momo a du évoquer bien des choses aux miennes, qui sont si promptes à crier à l’injustice. En tout cas, elles ont beaucoup aimé elles aussi.

Bref, ne passez pas à côté de « Lettre à Momo », qui sort en salle le 25 septembre.

Il est conseillé à partir de 7 ans, mais personnellement, je trouve que 8/9 ans c’est un minimum, enfin comme d’habitude, ça dépend des enfants.

La bonne nouvelle du jour, c’est que jusqu’à demain 18 septembre, vous pouvez gagner des places chez Paris Mômes en cliquant par ici