A vos agendas

En ce moment mon agenda crépite tant il y a pléthore de nouvelles expositions dans tous les sens. Évidemment je n’ai pas résisté et j’ai inscrit les filles à tout plein d’ateliers qui ont l’air plus tops les uns que les autres. Au cas où, je partage ma petite sélection perso qui n’est bien sûr pas exhaustive, des fois que vous soyez en panne d’inspiration.

La première c’est celle que j’attends depuis un sacré bail, depuis 2008 en fait, date à laquelle j’avais fait l’aller-retour dans la journée pour emmener les filles au MOCA de Lyon.

Cette fois c’est enfin Paris qui consacre une grande rétrospective à Keith Haring, au Musée d’Art Moderne ainsi qu’au 104,  jusqu’au 18 août. Le programme des ateliers est ici, il faut les réserver en appelant au 01 53 67 40 83 et pour acheter votre billet c’est là.

Avant d’emmener les filles à la cinémathèque, il va falloir que je prévois une session de rattrapage.

Elles n’ont encore jamais vu un film de Jacques Demy. Je sais, c’est mal. Ni Peau d’Ane, ni les Demoiselles de Rochefort, ni Les Parapluies de Cherbourg, ni rien ! Shame on me, qui pourtant adore.

L’expo qui lui est consacré jusqu’au 04 août a l’air absolument terrible : « L’exposition Jacques Demy fera rimer ses extraits de films avec des photographies, peintures, dessins ou sculptures créés par l’artiste lui-même et par des artistes dont le réalisateur a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Alexander Calder, Raoul Dufy, Niki de Saint-Phalle) ». Et la programmation Jeune Public mega alléchante.

J’irai quand même peut être bien toute seule malgré tout, histoire de pouvoir me garder la bague en porcelaine cachée dans la version du Cake d’amour que Dalloyau a sorti pour l’occasion.

Cake à partager et sa bague en porcelaine, Dalloyau, 22 €. En vente du 10 avril au 4 août à La Cinémathèque française et dans toutes les boutiques Dalloyau.

Pas de Monumenta cette année au Grand Palais, mais qu’à cela ne tienne, on ira voir Dynamo, qui s’est installé dans les galeries jusqu’au 22 juillet.

«Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art, 1913-2013», tout un programme pour cette exposition gigantesque qui présente sur presque 4 000 m² 220 œuvres de 142 artistes différents dans une scénographie qui a l’air de pulser. Les filles auront droit à une visite-atelier, trouvée là : Dynamo pour les enfants.

En juin, c’est la Nef qui va se transformer  en drive-in géant , où on pourra se faire une toile sous la Grande Verrière, sur des sièges de fiat 500 en dégustant les spécialités du « Diner » canadien installé pour l’occasion.

Je ne sais pas encore si je pourrai y emmener les filles, mais j’adorerai réussir à chopper des places pour Grease ! L’ouverture des réservations c’est le 26 avril, ici.

Au Musée du Luxembourg, c’est Chagall qu’on peut aller admirer jusqu’au 21 juillet, là encore, les filles profiteront d’un atelier pendant que je me ferais la visite tranquillou. Ils sont ici : Ateliers Enfants Chagall au Musée du Luxembourg et on les réserve là. 

 

Avec le retour des beaux jours (si, parfaitement !) il me fallait un spot pour un pique nique champêtre. Pour changer un peu de notre adoré Domaine de Marie Antoinette, j’ai découvert que la reine avait eu une jeune belle soeur (l’Histoire de France pour les nuls a été écrit pour moi à la base) à qui Louis XVI avait également offert un domaine : le Domaine de Madame Elisabeth. Le parc a l’air absolument magnifique, pourtant en pleine ville, à quelques pas du Château de Versailles. La Demeure de la princesse, habituellement fermée au public, sera exceptionnellement ouverte, dans le cadre de l’exposition consacrée à la petite soeur du roi : Madame Elisabeth, une princesse au destin tragique.

 

Apparemment, cette jeune princesse était férue de sciences, et j’ai très envie de voir la tête de ma collégienne, devant ce nécessaire de mathématiques :

Il y a un petit moment déjà, j’ai été replongée en plein dans les années 80 : j’ai retrouvé mes potes de l’époque, Tao, Esteban et Zia, au Musée Guimet, lors du vernissage de l’expo Sur les traces des mystérieuses cités d’or.

Eux non plus n’ont pas pris une ride (HAHA). Je n’avais encore jamais mis les pieds dans ce magnifique endroit, quelle honte. L’exposition, en partenariat avec TFOU, – chaîne qui diffuse de nouveaux épisodes dans lesquels Esteban, Zia et Tao partent à la recherche d’une deuxième cité d’or, en Chine ! – s’articule autour de quatre grands thèmes qui suivent le déroulement de l’intrigue du dessin animé : les minorités en Chine (Miao, Yao), la place du dragon dans l’imaginaire chinois, l’empereur et la cité interdite, siège du pouvoir impérial et le monde himalayen, en particulier le Tibet.

Pas forcément évident d’intéresser les plus jeunes à ce type de thèmes, mais le pari est réussi, avec Pichu qui signale tout au long du parcours les œuvres à ne pas manquer. Des ateliers sont prévus autour de l’exposition, à réserver ici : resa@guimet.fr

 

A la Fondation Cartier, c’est Ron Mueck qui est de retour.

J’hésite encore. En 2005, Jo n’avait carrément pas apprécié, trop impressionnée par les gigantesques personnages hyper réalistes de l’artiste australien. J’ai jusqu’au 29 septembre pour réfléchir et les inscrire aux ateliers enfants. 

Et enfin, pour faire plaisir à mes fans de Titeuf, et ardentes militantes écologiques, je les emmènerai sans doute au Pavillon de l’eau

où armées d’une loupe et d’un carnet d’enquêteur, elles devront trouver comment préserver l’eau douce. L’entrée est libre, jusqu’au 31 août et les animations enfants s’adressent aux 8/12 ans.

Vivement les vacances !