J’adore être en formation, parceque l’institut de formation preferé de ma boite se situe rue Laffitte, dans le 9ème j’y apprend des tas de choses passionnantes et utiles.
Ce midi donc, j’avais quartier libre pendant 2 heures, car ça fait belle lurette que je ne coche plus la case « dejeunera avec le groupe » sur la fiche d’inscription, nan mais oh, la RUE DES MARTYRS les amis ? vous connaissez pas ou quoi ?
C’est que j’ai maintenant mon petit parcours – rituel moi maintenant !
Je commence à la sortie du métro Notre Dame de Lorrette, par Pa Design rue Fléchier (ne pas omettre le L oui c’est mieux) où il y a toujours des trucs so cute ou délire pour petits et grands, j’ai héroïquement résisté aux autocollants dino à colorier de Nathalie Lété, et à des tas d’autres choses d’ailleurs… je suis forte, je peux vous le dire…
Puis on attaque l’ascension de la rue des Martyrs, avec une découverte sur la gauche au n°9, une nouvelle boutique, John et Léa qui offre une sélection trop chouette, dont Troizenfants : j’ai grave craqué sur les chemises étoilées et les gilets à moumoute, mais surtout surtout… j’ai découvert la marque Jack n’a qu’un oeil, vous connaissez ? moi qui suis fan du 100% pur laine, en point mousse si possible mais qui n’ai pas le budget pour assouvir mes fantasmes chez Goodpoint…. bon en même temps soyons honnête c’est pas donné, mais les ponchos prune et chocolat, ils étaient juste terribles !
Allez on ressort, la CB reste bien au chaud, on continue, plus haut, chez Trois par Cinq, au n°25 un joli magasin de déco dont je suis fan, merci Expresso pour l’adresse ! Failli craquer encore pour des étoiles argentées Des Pieds et des Ailes, j’en mettrai bien partout, je vais finir par me les faire tatouer ça sera plus simple…
On poursuit la montée, on croise la rue de Navarrin et son Hôtel Amour, juste en face de Rose Bakery au n°46 où j’ai hésité à rentrer pour y déjeuner une 2ème fois tellement j’adore (bien que cependant toujours pas convertie à l’oeuf cocotte Marmite depuis notre dernier passage)
Toujours plus haut n°52, me voici devant le NO GOOD STORE que j’ai la première fois pris pour une bête boutique, mais qui apparemment est bien plus que ça, à mi chemin entre galerie et concept store, enfin bon j’ai pas tout compris mais j’aime bien mater leurs vitrines…
On grimpe encore et on atteint la rue Condorcet, la rue d’Alice à Paris, de Ubé Ulé et du Marchand d’Etoile qu’on ne présente plus, mais aussi de la galerie BDARTIST(E) une galerie qui propose des illustrations originales, j’aime beaucoup… Aaaaah… Si Marjane Satrapi ou la bande de feu l’Association pouvaient y laisser quelques planches… sait on jamais…
Encore plus haut, une idée pour diner dans le coin si carrément vous vous faites la journée avec Reine, le marché St Pierre et 3h à fouiller dans les bacs chez SYMPA : au 22 av Trudaine se trouve la Pizzetta franchement ça vaut le détour, enfin sauf si vous aimez les cheezy crust, parceque ça n’a RIEN à voir.
Il est maintenant temps d’envisager retourner au point de départ, mais en redescendant, j’avise la rue Clauzel, dans laquelle je ne m’étais jamais aventurée, et haaaaaaaaaaaaa un dépôt vente de la mort !!!!! au n°6 chez Troc en Stock, des Marcs Jacobs nickel, 80 eur mais fallait chausser du 39 1/2, blague à part, va falloir que je revienne, parceque j’ai pas eu le temps de bien voir mais le peu que j’en ai vu avait l’air top canon…
En face, je suis attirée par une devanture pop mais classe… un concept store encore inconnu par moi même : L’OEUF. Et alors au fond accrochée au mur… une pépite… qui aurait bien plu à un certain matou : 8 des 10 originaux de la Dernière Scéance réalisée par Bert Stern… Je les ai admirés pendant un bon moment, juste le temps de me rendre compte que de toutes façons, j’étais en retard… pour le fun, j’ai demandé le prix : 4.500 euros le cliché. Bon. Evidemment.
Et tout ça, oui madame, en moins de 2 heures, ce qui ne permet pas, pour tenir le rythme, d’acheter la moindre petite babiole, et c’est pas plus mal, parceque rien que pour le plaisir des noeils, c’est une chouette ballade.
Moi je dis, vive le Droit à la Formation Individuelle !