Dernièrement, Lorraine et moi sommes allées mater les poubelles des stars !
Alors non, nous n’avons pas planqué des heures près des containers situés aux endroits stratégiques de la capitale, non… Nous sommes juste allées voir l’exposition « TRASH » de Bruno Mouron et Pascal Rostain à la Maison Européenne de la Photographie (jusqu’au 3 juin 2007 !)
Elle m’a carrément bluffée en trouvant en 1/2 seconde à qui appartenaient ces détritus…
Alors ? vous auriez trouvé, vous ?
Hey si on lançait le trash challenge => photographions le contenu de nos poubelles ?
Quoi « c’est pas glamour ! », pffffff c’est de l‘A.R.T !!!
Allez, celle de chez moi je vous épargne le visuel, je vous la fait par écrit :
27 cannettes de coca light, 7/8 emballages Picard divers et variés, 2 couches pleines de… vaut mieux pas savoir, 87 dosettes de sérums phy vides, autant de kleenex remplis, du fromage rapé moisi au fond d’un sachet ouvert, 2 fois 6 yaourts périmés de la semaine dernière (ouais la gestion des stocks c’est pas mon fort) , une paire de chaussette trouée, des épluchures de carotte pomme de terre et des bouteilles de lait sans bouchon plastique.
Ouais zavez raison, c’est nul, c’est pas chez moi qu’on trouverait des pizzas livrées par Fedex depuis Chicago !
« Un article du quotidien Le Monde est à l’origine de ce travail : un professeur d’université en sociologie y exposait son étude consacrée à l’analyse des poubelles pour appréhender les phénomènes de consommation et les comportements sociaux. Bruno Mouron et Pascal Rostain y trouvèrent là un alibi en parfaite logique avec leur métier : ils décidèrent alors de « faire les poubelles » de leurs clients habituels, les célébrités. Leur mode opératoire relève d’une pratique tout autant « paparazzique » que sociologique : il s’agit de traquer, de localiser puis de planifier la collecte des déchets. Rapatriés dans leur atelier, ces déchets sont triés, puis choisis et présentés selon une logique autant formelle que taxinomique. Ce classement étudié des consommés tend à révéler l’intimité de leur consommateur. Ainsi composées et photographiées, ces poubelles transitent du refoulé à l’exposé. »