La chaîne de Droopy

Je ne résiste pas à prendre la suite de Droopy, surtout après avoir lu la participation de Cherry… ça me rappelle un souvenir atroce…

Eté 1992, nous prenons un pot Mr Opio & moi au Molière, un café sur l’avenue Mozart à Paris. Une envie pressante se fait sentir. Avant de partir, je file au petit coin, petit pipi, tout ça tout ça. Nous sortons du café, et nous marchons sur l’avenue, pour situer, le café se situe bien 50m avant le croisement de l’avenue et de la rue du ranelagh… pour celles qui connaissent…

J’ai bien senti une espèce de moment de flottement dans le café quand nous sommes sortis, mais indéfinissable, pas de silence net, plutôt comme si on avait baissé le son d’un cran subitement dans toutes les conversations, mais bon, j’ai du rêver. Nous marchons, donc, nous avons maintenant traversé la rue du ranelagh.. et là, les voitures qui roulent av Mozart se mettent subitement à klaxonner, alors que la circulation est plutôt fluide, en ce milieu de mois de juillet… bon (re) …  bizarre, pas de voiture enturbannée signalant un convoi de mariés pourtant ? Puis maintenant carrément, des sifflets s’ajoutent aux klaxons et clairement les gens me font des signes, avec un visage plutôt avenant d’ailleurs, voir très souriants, je ne comprend pas, OK je suis belle et intelligente m’enfin tout de même ça devient louche ?

Nous abordons la façade d’une banque, dont les vitres ont été recouvertes façon miroir. Et là je comprend. Je comprend que je vais mourir, là maintenant.

Ma jupe… fluide elle aussi … est restée coincée dans ma culotte quand je me suis rhabillée en sortant des toilettes.

En gros je me ballade en culotte depuis environ 7 minutes, sur une avenue du 16ème, main dans la main avec mon chéri…

Epoque bénie où je ne portais pas encore de strings. Ca console de se dire que ça aurait PU etre pire…

Depuis ce jour, j’ai un T.O.C : je me passe la main au moins 15 fois sur les fesses à chaque fois que je sors des toilettes, jupe ou pas jupe d’ailleurs…  alors au bureau, non je ne me carresse pas le popotin quand vous me croisez dans le couloir, c’est juste que je subis encore les effets d’un traumatisme profond…

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