En fait je sais pertinnement ce que ça signifie « Faire sa Opio« . Mais j’essaie tant et si bien de faire oublier ce travers que je le fais bien sûr ressortir cent fois plus…
Quoi de plus parlant que deux situations concrètes…
Acte I. Lundi 18h30. Demain c’est l’anniversaire de la secrétaire adorée de notre département. Je voudrai en informer tout le monde, car je sais qu’elle est très attachée aux petits gestes et aux attentions. Alors je décide d’envoyer un mail sur l’adresse globale du département… Evidemment elle en fait partie. Je cherche mais il n’y a pas d’autre solution pour avertir tout le monde sauf elle, que de recopier une à une la soixantaine d’adresses mail contenues dans la globale… Long et fastidieux, mais je sais que ça lui fera plaisir, que demain, sur les 60, peut etre 5 ou 6 iront lui souhaiter son anniversaire…
32… pfff… c’est long… 46… Allez, plus qu’une vingtaine… Ouvrir l’adresse globale, recopier UNE adresse, réouvrir, recopier, etc, etc… 62 OUF ! Fini ! je relis, et CLIC j’envoie !
et… et MERDEUH !!!! quelle truffe ! j’ai oublié de supprimer l’adresse globale des destinataires ! Alors non seulement ELLE, va recevoir le mail… mais en plus les 62 autres vont le recevoir DEUX fois…
Oh yeah
Acte II Vendredi midi, déjeuner chez S. que je revois de temps à autre après notre aventure. Sa fille est là, oh qu’elle a grandi, bientôt 4 ans que le temps file… ces cheveux qu’elle a ! magnifiques ! si longs et bouclés !
« dis donc, S. c’est de toi qu’elle tient cette splendide chevelure ? «
…
« Euh tu te doutes que non, hein hahahahahhahaha »
Voilà. Voilà voilà voilà voilà, faire sa Opio c’est ces instants fraicheurs où mon coeur cesse de battre le temps de me demander si ma victime mon interlocuteur me connait assez pour savoir que je ne fais pas ça avec méchanceté…