Wonder

13 août 2013 20 Par opio

Oh la. Plus d’un mois sans post, je file un mauvais coton. Le jmenbalèque s’est évaporé avec les dernières gouttes du cubi de rosé, enfin ça je vous en reparlerai plus tard.

Si je reviens aujourd’hui, c’est parce que je ne me suis toujours pas remise de LA rencontre de cet été, dont je veux impérativement vous parler.

Cet été, j’ai rencontré August Pullman.

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Conseillé par une amie, ce livre, reperé dans la selection jeunesse du Elle (la réference hein ? ouais je sais, ça craint…) en début d’année, je l’avais proposé à Maureen qui me l’avait dégagé vite fait les yeux aux ciel après avoir lu la 4ème de couv’, qui n’est, je dois bien le reconnaitre, pas super folichonne, mais malgré tout très maline en même temps :

« Ne jugez pas un livre garçon sur sa couverture son apparence.

« Je m’appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire. »

Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n’est jamais allé à l’école. Aujourd’hui, pour la première fois, ses parents l’envoient au collège… Pourra-t-il convaincre les élèves qu’il est comme eux ? »

Comme je suis heureusement plus curieuse que ma fille j’ai tout de même décidé de le lire, mais comme je n’assume pas de lire un livre jeunesse (moi et mes blocages, ça fera l’objet d’un autre post tiens, hmmm je sens que ça revient !) je me le suis pris en anglais. Je ne dis pas ça pour faire ma connasse mais juste parce que du coup je n’ai pas lu la version traduite qui si ça se trouve est totalement à chier, ce dont je doute tout de même. Enfin par exemple, dans le bouquin, revient une expression que j’ai trouvé trop mimi : « cool beans ». J’ai voulu voir comment elle était traduite dans la version française et ça donne « super cool » ce qui est nettement moins mimi quoi, non ? bref. 

Je sais que mon créneau, c’est vraiment pas la critique littéraire, qui est plutôt l’apanage de Katell ou  Peggy, mais vu qu’elles ne l’ont apparemment pas encore chroniqué (M’ENFIN QU’EST CE VOUS FOUTEZ LES LECTRICES DE COMPÉTITION ? ) et bien tant pis je me suis lancée quand même pour tenter de vous convaincre de ne pas passer à côté de ce bijou. 

J’ai adoré avoir cette boule amère coincée dans ma gorge, et repenser à August, quand je devais refermer le livre, en me demandant comment moi, honnêtement, je réagirais si je le croisais. J’ai adoré ricaner avec lui de lui même, une telle auto dérision, chez un bonhomme de 10 ans, ça fout une énorme claque. J’ai même adoré enrager, assise à côté de lui à la table vide de la cantine de son collège, j’ai adoré avoir le point de vue de ses proches, et en particulier celui de sa grande sœur, qui s’interdit de ressentir ces sentiments ambivalents à l’égard de ce petit frère qui monopolise toute l’attention, mais tellement compréhensibles… j’ai adoré ce livre, je ne sais pas comment le dire autrement, il FAUT le lire !

Il se trouve que Maureen m’a finalement demandé de lui acheter Wonder, pendant les vacances, car elle avait épuisé son stock de Fan de (et si… ça casse un peu le personnage, je sais, m’enfin c’est pas moi qui les lui achète c’est au dessus de mes forces) et qu’elle en avait lu une critique qui lui avait fait envie je ne sais plus où. J’ai adoré pouvoir discuter avec elle des différentes scènes et personnages. Évidemment, elle a adoré aussi.

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Mais alors la cerise qui fait déborder le gâteau, c’est que même Jo, qui ne lit AUCUN roman, JAMAIS, même ceux avec des chiens dedans, hormis les obligatoires imposés par l’horrible prof de français, même elle, s’est laissée happer par l’histoire.

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Il est recommandé à partir de 13 ans, mais franchement, je pense qu’un bon lecteur de CM1 ne devrait pas se priver de faire la connaissance d’August.

Wonder

Wonder, de RJ Palacio chez Pocket Jeunesse