La treizième année

14 mai 2013 61 Par opio

 C’est maintenant.

Attention, pavé dans la mare : c’est hard.

Ici, plus que la treizième année, je dirais : la sixième, c’est dur. On m’avait prévenue, tu verras, en septembre, t’envoies une enfant au collège, à la Toussaint, tu récupères une ado. Ca ne s’est pas exactement passé comme ça, même si j’ai bien senti le changement… chez les autres. En septembre, j’avais une Jo souriante et enjouée d’aller au collège et puis les autres sont passés à autre chose, et pas la mienne. Pour elle le collège est devenu hostile, elle ne s’y sent pas à sa place. C’est difficile d’être tout d’un coup confrontée au rejet.

Alors bien sûr, les soupirs, les yeux au ciel, les claquements de porte, les « de toutes façons j’ai toujours tort », j’y ai droit aussi, mais je les préfère cent fois (bon, pas mille j’avoue) à ses larmes silencieuses. 

Allez ma cocotte, on va y arriver. Joyeux anniversaire.