Les Orres, c’est loin, mais c’est bien

18 mars 2013 21 Par opio

(mais c’est loin).

Nous voilà revenus après 12h de voiture et la traversée de 3 cols pleins de lacets sinueux. Malgré cela, je garde un bon souvenir de notre semaine au ski, c’est dire qu’elle était chouette. Mais quand même c’est loin : le soleil garanti… bah ça se mérite.

Charlie a découvert le ski, à raison d’1h30 tous les matins, et comme seule l’ESI proposait des cours à partir de 3 ans, nous avons fait notre toute première infidélité à l’ESF, avec le sentiment bizarre de trahir la patrie. Et bien je dois dire que l’essai à été réussi. J’avais des souvenirs assez atroces de mes deux grandes en larmes chaque matin de leurs séjours aux Piou Piou, et de moi cachée derrière un poteau le nœud au ventre en les voyant brailler par terre une fois tombées (au bout de 3 min) et laissées en plan comme un vieux sac de linge sale, parce que bon, au milieu d’une vingtaine d’autres mouflets la morve au nez, y avait pas le temps de se faire chouchouter.

C’est donc à l’ESI que Charlie a versé ses premières larmes, parce que bon, pas de miracle, le premier matin, elle a pleuré, évidemment. Mais plus jamais ensuite ! Je ne sais pas si c’est parce que le jardin des neiges était sponsorisé par Haribo, ou plus sûrement parce que les cours sont limités à 6 enfants par session, mais elle trépignait tous les matins en attendant son tour : un bonheur, pour une fois j’aurais pu aller skier le cœur léger. Sauf que cette année, comme on avait réservé en very very last minute, il n’y avait plus le choix dans les horaires de cours, et les filles démarraient les unes après les autres toutes les demi-heures, du coup ben pas de ski. Mauvais timing, mais contre mauvaise fortune bon cœur, j’ai pu profiter (au soleil) de Charlie qui s’éclatait comme un petit pingouin à enchainer les « descentes » en hurlant AGAAAADE MAMAN sans même avoir à me cacher derrière quoi que ce soit, et puis n’oublions pas que j’avais mon fidèle compagnon avec moi, si, si nous sommes partis avec le chien.

Pour mes deux grandes, il était inenvisageable de quitter l’ESF et ses étoiles. Elles sont conventionnelles ces gamines ! Maureen a enfin réussi à glaner la première, et la deuxième dans la foulée d’ailleurs (soulagement) (fierté). Jo quand à elle a décidé d’arrêter le ski après une mauvaise réception de saut et une évacuation en traineau – heureusement finalement plus de peur que de mal et heureusement, l’avant dernière journée -, et a décreté qu’elle se mettrait au snow l’année prochaine. C’est sûr que niveau chutes, elle sera sûrement gagnante. HAHA. On en reparle.


 

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