Party

7 mai 2011 46 Par opio
Avoir un poisson, un bélier et deux taureaux à la maison c’est sympa ça fait une farandole ininterrompue d’anniversaires pendant 2 mois. Youhou, trop bien, surtout pour l’organisatrice et cuisinière hors pair que je suis.

Cette année, j’avais décidé de faire pour les 7 ans de Maureen un atelier cuisine. Pour être tout à fait franche j’avais surtout décidé de pomper intégralement un atelier toppissime proposé par une pâtisserie mortelle du 14ème si vous voyez de qui je veux parler. Sauf que les oursins dans mes poches ont sorti direct leurs piquants à la vision des tarifs. Faire et décorer des sablés, ça doit pas être si compliqué que ça, me suis je naïvement dit ce jour là.
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J’ai donc entrepris de commander de quoi réaliser tout ça non sans avoir saoulé de « comment-où-combien-et qu’est ce que t’en penses si- au secours qu’est ce qui m’a pris » tout mon entourage. Je m’étais dit que je testerais mes sablés et leur déco une semaine avant histoire d’être large pour effectuer les éventuels réglages nécessaires avant le D Day, sauf que bien sur je m’y suis pris à la dernière minute et j’ai reçu ma commande pile la veille de la fête.
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C’est là que je me suis dit que ça commençait bien
(… j’ai la désagréable sensation de me dire ça très souvent ? )
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Passées les deux secondes de découragement, je me suis attelée à la préparation de la pâte pour les sablés. Comme il était déjà minuit (normal) j’ai eu la flemme de sortir le robot du fond du placard pour pétrir la pâte. Erreur fatale. Au bout de 20mn de pétrissage à la main, je me suis demandée comment j’allais bien pouvoir aller me coucher les mains engluées à vie dans ce magma immonde et collant. J’ai réussi tant bien que mal à former une espèce de boule que j’ai foutu au fond du frigo et j’ai foncé au lit. 
Le  lendemain matin, Mr Opio m’a demandé si je comptais repaver les rues de paris rapport à ce qu’il y avait au fond du bol : une grosse boule en pierre, qui a explosé en un gros tas de sable une fois que Mr opio eut tenté de le cogner sur le plan de travail pour voir lequel des deux allait se casser en premier. 
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J’ai respiré un bon coup, essuyé vaillamment les larmes qui essayaient de sortir de mes yeux et j’ai demandé à Mr Opio d’aller acheter des pâtes sablées toutes prêtes juste au cas où ma seconde tentative soit aussi désastreuse, qu’on puisse au moins décorer un truc, fusse-t-il pas très bon, de toutes façons sous la pâte d’amande et le glaçage au sucre, on sentirait plus grand chose. J’ai compris à ce moment là que Bogato n’avait pas trop de soucis à se faire (oui tout à fait,  jusque là je pensais réellement pouvoir faire la même chose, humilité quand tu nous tiens).
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Contre toute attente j’ai finalement réussi à faire cette … de pâte sablée, en prenant une recette de petits beurres, oui bon, ben hein on fait ce qu’on peut ! Tant pis pour les 12 pâtes qui étaient depuis stockées au frais, et oui Mr Opio est une première fois revenu de sa mission Sauvons les sablés du soldat Opio avec 6 pâtes… brisées. Il a bien tenté de m’expliquer que c’était tout pareil que des pâtes sablées, s’il existe des pâtes sablées, c’est que y a une différence fondamentale ! Quand il a vu que j’étais dans un réel état de stress pré traumatique à cause d’un pauvre adjectif qualificatif, il est reparti acheter 6 pâtes sablées. On va bouffer de la tarte les prochaines semaines me chuchote mon petit doigt. 
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Je me suis ensuite attaquée aux glaçages de toutes les couleurs, que j’ai réussi de main de maitre je dois dire. Comment ça c’est inratable ? J’avais même prévu des stylos spéciaux pour pouvoir écrire de jolies choses un peu partout sur les sablés, sauf qu’à l’usage ça a surtout fait des grosses flaques, je ne sais pas avec quoi il est prévu d’écrire mais ça doit pas être avec ce qui était dans mes petits bols colorés. 
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J’avais poussé le vice jusqu’à faire de mes blanches mains des toques, que chaque petite fille a customisé à son prénom avec des lettres de toutes les couleurs (merci Saint Hema), en revanche pour les tabliers j’avoue j’ai eu une grosse flemme et c’est des débardeurs que les petites ont tamponné avec le matos de Petit Bateau. 
(ne vous fiez pas aux apparences, c’est moi qui me suis tapée tout le boulot cet après midi là, non mais !) 
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enfin bref, tadam, tout ça pour ça : 
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Et ben sans vouloir me vanter, les invitées étaient ravies et j’ai goûté, mes sablés déchiraient leur maman. 
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Malgré tout, une chose est sûre, plus jamais je ne me tape un autre anniversaire à animer, j’avais oublié combien c’était hard, surtout avec une petite attila de 14 mois qui se jette sur la moindre miette ou boule de sucre qui tombe de la table, et il n’y en a pas eu qu’un peu ce jour là.
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Pour l’anniversaire de Jo quinze jours plus tard, j’avais prévu de faire la même chose sauf que finalement, NON. 
 
J’ai vendu à la place une pyjama party – me clever girl !
(de quoi ? faut que je m’attende à une nuit blanche ??? )
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